
"Rester, c'est exister. Voyager, c'est vivre"
Le Projet
Une vie paisible et heureuse dans une région magnifique de France, un poste de cadre, une super équipe, un boss de rêve pour lequel j'avais une profonde admiration, un métier stimulant, une rémunération très confortable, une vraie qualité de vie. C'était ma vie, notre vie, et pourtant, nous avons décidé de tout plaquer, de tout quitter et de partir découvrir le monde !
​
Une passion, un rêve qui vous dévore depuis la plus tendre enfance, en arriver au stade de partir juste le temps d'un week-end à Pékin ou à Rio, profiter de ces vacances d'été pour faire un tour du monde express en 1 mois. Et pourtant, impossible d'être rassasiés.
L'envie de partir sans savoir la date de retour, ni ce qui se passera en rentrant, une maturité, de nombreux voyages à notre actif, une expérience professionnelle déjà bien établie, des moyens financiers plus importants, de toute évidence, c'était le bon moment.​​
​
C'était donc décidé, nous quitterons notre travail, nous démissionnerons pour être libres de toute obligation future et nous vivrons l'un de nos plus grands rêves ; celui de partir sans connaître la date de retour.
​
J'ai conscience d'être née dans un pays et une famille qui m'ont donné la possibilité d'avoir de tels rêves, et d'envisager de tels projets. Mais pour autant, je reste très fière de les avoir accomplis parce que oui, des obstacles, il y a en a, même pour les plus privilégiés !
​
Une organisation titanesque, les raisons du départ, affronter ses peurs et ses doutes, anticiper les risques, faire un maximum d'économie, appréhender le retour, mais aussi le départ...
On a d'ailleurs plus cherché à nous faire douter qu'à nous encourager.
​Aujourd'hui, je suis tellement heureuse d'avoir réalisé ces rêves, d'avoir fait ce tour du monde, offert à mes yeux de voir les 7 nouvelles merveilles du monde, parce que oui, elles sont vraiment sublimes, d'avoir régalé tous mes sens et d'être en quête constante d'émotions plus que d'une vie matérielle.
​
Et je vous souhaite à tous d'avoir des rêves, et vous qui en avez, de vous faire confiance !
​​​
L'organisation
Soyons clairs ! C'est un énorme travail ! L'excitation de la page blanche et à la fois la nécessité de s'adapter à la réalité.
Le budget, l'itinéraire, les pays accessibles, les priorités, la gestion des visas, la santé, les moyens de transport, l'anticipation du retour, l'assurance, sa maison, son sac à dos, la durée... Bref, ce sont des milliers de questions auxquelles on se doit répondre.
Comme pour chaque projet de notre vie, nous avons décidé de procéder étape par étape, marche par marche. La seule façon pour moi de ne pas me laisser submerger.
​
Nous avons fait le choix de tout organiser en amont, de tout réserver, les transports, les hébergements, les tickets pour les principaux sites comme le Machu Picchu.​
Beaucoup ont critiqué ce choix, et moi, je dirai sans aucun bémol et en toute modestie que c'était une idée de génie ! N'avoir jamais eu à se soucier de trouver un endroit pour dormir, obtenir des tarifs hyper préférentiels en réservant à l'avance, être certains d'avoir des billets d'entrée... Un confort inestimable qui permet de mettre son attention sur tout ce qui n'est plus matériel et sur ce que nous sommes venus chercher en faisant un tour du monde: L'AVENTURE et L'EXPERIENCE.
​
Cela ne nous a jamais empêché de revoir l'itinéraire, de prolonger ou d'écourter un séjour. Il suffisait de faire quelques clics et l'affaire était jouée.
Nous avions veillé à réserver des hébergements dont la plupart étaient annulables sans frais, pour les autres, nous assumions d'être notre propre "assureur".
Le billet d'avion "Tour du Monde" est quant à lui totalement flexible sans aucun frais supplémentaire.
Et sur les près d'un an de voyage, nous n'avons fait que quelques très rares modifications.
Il faut dire que lorsqu'on prévoit d'aller au Pérou pour voir le Machu Picchu, en Bolivie le lac Titicaca, en Afrique du Sud le parc Kruger ou à Hawaï, Honolulu, pourquoi se priver de réserver en avance, ou imaginer qu'en last minute nous n'aurions finalement plus envie d'y aller !
​
Sur la route, nous avons croisé de nombreux "tourdumondistes" inquiets, fatigués et démotivés, passant des heures à tenter de trouver des hébergements accessibles, disponibles ou à un prix raisonnable. Ils nous ont tous confortés dans l'idée que nous avions fait le bon choix.​
L'itinéraire
C'est la question à la fois la plus complexe et la plus excitante.
Arriver à combiner l'envie, le réaliste et le faisable. Un vrai casse tête !​
Nos précédentes expériences ont bien sûr été d'une aide précieuse pour tracer l'itinéraire mais cela n'a pas été simple pour autant.
Après plusieurs mois à cogiter, c'était décidé !
Le 1er jour serait à New York, au pied de la Statue de la Liberté pour rendre hommage à cette liberté qui était le symbole de ce projet.
Puis, l'ensemble des villes de l'Est américain, de Boston à Baltimore. Descente ensuite vers Miami pour profiter de ses plages et du soleil. Nous n'insisterons pas plus sur la Floride déjà visitée lors d'un précédent voyage.
​
​Départ ensuite pour le Pérou, l'Argentine et la Bolivie, de Lima à Ushuaia.
Escale de quelques jours à Hawaï avant de partir au Japon.
Crochet par Séoul avant de redescendre en Asie du Sud Est : Vietnam, Thaïlande et Cambodge.
Nous remontons ensuite sur Hong Kong et Macao puis direction les Philippines.
​
Descente vers Sydney pour se reposer puisque nous avions déjà visité l'Australie à 2 reprises avant le Tour du Monde, puis direction la Nouvelle Calédonie. Une bonne occasion de visiter ce territoire français si lointain en s'épargnant des 24 heures de vol qui le séparent de l'Hexagone.
​
Puis changement de continent pour partir découvrir l'Afrique du Sud et la Namibie.
​
Nous terminerons cette grande aventure par l'Europe, souvent l'oubliée des tours du monde alors qu'elle offre des décors et des villes magnifiques pour des tarifs parfois très bon marché. Londres, l'Allemagne, La Pologne, L'Autriche, Bratislava, Ljubljana, L'Italie, Vilnius, Riga, Tallin, Helsinki pour finir par l'Espagne et le Portugal.​​​